📅 Le mercredi 8 novembre à 17h30
Présentation de l’atelier : « Les enjeux de l’investissement sur la biodiversité »
1 – La restauration de la biodiversité : une urgence pour la survie des espèces
Ne faisant pas encore l’objet d’objectifs communs de même ampleur que ceux développés pour la seule lutte contre le changement climatique, la préservation et la restauration de la biodiversité constituent pourtant des enjeux de premier plan pour la survie même de l’espèce humaine, dépendante de la nature et des « services écosystémiques » qu’elle nous rend : la fourniture d’aliments, d’eau propre et de matériaux, la régulation des maladies et du climat, et l’accès à des cadres récréatifs et culturels clés pour notre bien-être.
Si ces crises s’amplifient mutuellement, elles se résolvent conjointement. Ainsi, les actions délétères pour la biodiversité, comme la déforestation, le sont tout autant pour le climat. À l’inverse, les initiatives visant à préserver et à restaurer la biodiversité ont un impact favorable sur la lutte contre le changement climatique. Un enjeu critique réside donc dans l’identification des activités économiques qui contribuent positivement à la protection de la biodiversité et à la protection du climat, et à s’assurer de leur financement pour permettre leur essor rapide dans la prochaine décennie.
C’est l’un des objectifs essentiels de la taxonomie européenne des activités durables.
2 – Un cadre réglementaire qui se met progressivement en place :
- En France : l’article 29 de la loi Energie-Climat, qui encadre le reporting en matière de durabilité des acteurs financiers, établit de nouvelles exigences de transparence des institutions financières.
- À l’échelle européenne, le règlement SFDR sur la finance durable a renforcé les obligations de transparence des acteurs du marché financier en ce qui concerne les risques et les impacts des solutions d’investissements proposées d’un point de vue de la durabilité.
3 – Des méthodologies de calcul balbutiantes
Mais force est de constater que les méthodologies de calcul de l’empreinte sur la biodiversité sont encore balbutiantes. La thématique reste encore embryonnaire face à la mesure de l’empreinte carbone. L’empreinte biodiversité d’une entreprise est très complexe à évaluer car elle nécessite d’agréger des éléments très disparates : disparition d’espèces animales, utilisation des ressources comme l’eau, etc. Plusieurs groupes de travail en Europe s’attellent à la définition d’un outil de mesure holistique, fiable et précis, pour compléter les indicateurs plus spécifiques qui existent sur certaines thématiques. Le Global Biodiversity Score for Financial Institutions, développé par CDC Biodiversité, constitue une première approche de cette empreinte globale.
4 – Quels leviers d’action à l’égard des entreprises ?
En parallèle, l’engagement actionnarial est utilisé pour inciter les entreprises à progresser plus vite sur le sujet. En tant qu’investisseur, notre rôle va être d’utiliser tout l’arsenal à disposition pour aider ces entreprises dans la transition :
- à travers des politiques d’exclusion ;
- à travers l’allocation de nos investissements ;
- à travers l’engagement actionnarial et l’engagement collaboratif.
Cet atelier aura lieu dans les bureaux de l’Af2i, 58 rue de Lisbonne 75008 Paris. Un lien Teams sera également envoyé pour ceux qui souhaitent assister à cet atelier en visioconférence.
🔑 Inscription réservée exclusivement aux Membres Actifs de l’Af2i 🔑
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